Tourisme solidaire
Notre engagement : Voyager dans le respect des populations et des lieux visités
Aujourd’hui, plus que jamais, le tourisme responsable est au coeur de l’actualité. Mais en quoi consiste réellement le tourisme responsable ?
Pour BT Tours, il s’agit de prendre un engagement envers les populations et les lieux visités. Il est de notre devoir de veiller à ce que la rencontre entre le voyageur et son éphémère terre d’accueil, ses habitants, leur culture, leur patrimoine se fasse dans le plus grand respect et avec le minimum d’impact.
Nous avons d’abord chercher à intégrer le plus possible cette réflexion dans nos voyages, selon les possibilités et la nature des différentes destinations, à travers le respect du patrimoine, des sites, des coutumes et des traditions des peuples qui nous accueillent.
Dans un deuxième temps, soucieux d’agir concrètement afin d’apporter notre soutien aux populations qui en ont le plus besoin, nous nous sommes engagés à aller plus loin. Ainsi, nous menons aujourd’hui des opérations de tourisme solidaire dans 7 pays : des projets que nous avons sélectionnés avec soin en suivant les conseils de nos partenaires sur place. Il peut s’agir d’opérations très différentes d’une destination à l’autre mais qui ont pour point commun de systématiquement y associer nos voyageurs lors de leurs circuits.
Agissons tous pour un tourisme responsable
ATR, une démarche un label
Connaissez-vous le label ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) ? Ce label est contrôlé par l’organisme indépendant "Ecocert" sur la base d’un cahier des charges recensant 16 critères obligatoires regroupés en trois axes : la transparence avec les clients, le partenariat avec les fournisseurs et la cohérence avec les équipes. Le label ATR est la marque de l’engagement des tour-opérateurs pour un tourisme toujours plus responsable et respectueux à la fois des voyageurs, des populations locales visitées et de la planète !
Le Groupe Salaün a obtenu en 2018 le label ATR pour son tour-opérateur Salaün Holidays. Prochain objectif : accompagner l’ensemble de ses sociétés, dont BT Tours dans cette démarche de labellisation.
Découvrez et partagez la Charte Ethique du Voyageur
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils, avant, pendant et après le voyage.
Avant le voyage

Préparer son voyage, c’est d’abord s’intéresser à la destination
- Bien s’informer sur les habitants et leur mode de vie, le patrimoine, la religion, l’environnement, l’économie, et apprendre quelques mots dans la langue de la destination.
- Choisir des professionnels impliqués dans le tourisme responsable : agences de voyage, tour-opérateurs, compagnies aériennes, guides, activités sur place, hébergements, restaurants.
- N’emporter que l’essentiel, et garder de la place dans la valise pour ramener des souvenirs fabriqués localement. Se renseigner sur la pratique et les limites du marchandage des prix et sur les pourboires laissés aux professionnels : restaurants, hébergements, guides, artisans, commerçants, sans s’obstiner à vouloir obtenir des privilèges.
- Pour partir l’esprit léger, garder l’esprit critique. S’interroger sur la réalité des risques de la destination, et se renseigner auprès des organismes compétents, sans se laisser trop influencer par certains médias.
« Le voyage permet la rencontre, la rencontre permet la connaissance, la connaissance permet la confiance. » (proverbe bambara)
Pendant le voyage

Respecter aussi bien la nature que les hommes et leur culture.
- Se mettre au diapason des us et coutumes de la destination, sans imposer ses habitudes ni son style de vie, en portant attention à la manière de s’habiller notamment dans les lieux de culte, mais aussi aux signes de richesse qui peuvent contraster avec le niveau de vie local. Goûter la cuisine locale, et être curieux des modes d’hébergements authentiques.
- Avant de photographier une personne, prendre le temps de lui demander l’autorisation et profiter de l’occasion pour nouer le dialogue. Pour les enfants, demander l’accord des parents.
- Comme chez soi, trier les déchets lorsque cela est possible, économiser l’eau et l’énergie. Respecter aussi les règles affichées dans les espaces naturels, afin de préserver l’équilibre des lieux, de même que dans les musées, les villes, ou sur les plages.
- Veiller à ne pas prélever de souvenirs dans les sites naturels et archéologiques, et à ne pas favoriser le vol et les dégradations en achetant des objets sacrés ou des produits issus d’espèces protégées. Préférer le don aux associations compétentes, aux écoles, aux chefs de villages, plutôt que de favoriser la mendicité, notamment celle des enfants. Dénoncer l’exploitation sexuelle des enfants. Dans plusieurs pays dont la France, des lois poursuivent les délits sexuels commis à l’étranger.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » (maxime amérindienne reprise par Antoine de Saint-Exupéry)
Après le voyage

Favoriser le dialogue entre les cultures pour permettre un tourisme facteur de paix.
- Honorer ses engagements avec les personnes rencontrées pendant le voyage, l’envoi de photos par exemple. Si vous avez remarqué des situations graves et intolérables, les signaler à l’agence qui vous a vendu le voyage ou aux autorités compétentes.
- Compenser tout ou partie des émissions liées à son voyage, et notamment les déplacements en avion, en contribuant à des projets de solidarité climatique. Soutenir des initiatives locales en donnant à des associations de développement, en s’engageant au sein d’ONG, ou en achetant des produits du commerce équitable.
- Partager son expérience de voyageur, en famille, avec ses amis, ou sur les réseaux sociaux pour témoigner des richesses et des fragilités de notre planète, et faire bénéficier aux autres de conseils pour voyager mieux.
- Préparer son prochain voyage, proche ou lointain, en prenant conscience des nombreuses vertus du tourisme, non seulement économiques et sociales mais aussi culturelles et environnementales. Le tourisme donne de la valeur au patrimoine et encourage sa protection.
« Seule l’empreinte de nos pas doit rester derrière nous, laissons le meilleur des souvenirs à nos hôtes. » (citation issue de la première charte éthique du voyageur écrite en 1996)
Pour de plus amples informations sur le tourisme responsable et profiter d’autres conseils pour voyager mieux : www.tourisme-responsable.org
Nos 7 opérations de tourisme solidaire
Sri Lanka : Le temple bouddhiste d’Audangawa
C’est à proximité de Sigiriya, l’un des principaux centres touristiques du pays, que le Groupe Salaün a participé fin 2019, à la construction d’un centre d’apprentissage d’informatique et d’anglais à destination des enfants les moins favorisés du village. Cette opération a vu le jour sur proposition de Connaissance du Ceylan, avec qui le Groupe Salaün monte ses programmes au Sri Lanka et qui participe d’ailleurs également financièrement au projet à travers la fondation qu’il a créée en décembre 2004, au lendemain de l’attaque dévastatrice du tsunami : la fondation Reconstruire et Vivre (R.e.V).
Si le Sri Lanka est le premier pays d’Asie du sud-est en termes d’éducation (98% de la population sait lire et écrire), certaines zones rurales souffrent du manque de moyens et d’outils techniques. "Dans l’école d’à côté, il y a un ordinateur pour 450 élèves !" précise Chandra Wickramasinghe, le responsable de Connaissance de Ceylan. Dans ce nouveau dispensaire construit à côté du temple bouddhiste d’Audangawa, temple qui a d’ailleurs cédé gratuitement le terrain, 10 ordinateurs ont été installés dans une salle climatisée pour que les élèves puissent apprendre dans les meilleures conditions possibles. L’école est ouverte tous les jours à partir de 14h (hors jours fériés sur cette destination) et les voyageurs qui partent au Sri Lanka avec BT Tours auront l’occasion de la visiter sur les circuits "Sri Lanka, l’île aux joyaux", "Sri Lanka, pays de l’or vert" et "Sri Lanka, Dubaï et Abu Dhabi, de l’Océan indien au Golfe Persique".
Ouzbékistan : le village de Qorateri
En 2018, le Groupe Salaün a fêté les dix ans de son action de tourisme solidaire en Ouzbékistan. C’est d’ailleurs dans ce pays, à Maïntepa, que le Tour Opérateur a mené sa première opération de tourisme solidaire en 2008. Pendant cinq ans, l’action du Groupe Salaün s’est en effet portée sur une école de ce petit village, situé à 100 kilomètres au nord de Samarcande, et ce, avec deux objectifs précis : équiper l’établissement de sources d’énergie durable et maintenir, en faisant venir un professeur, l’enseignement du français.
Cette mission remplie, le tour-opérateur a choisi, en collaboration avec son partenaire en Ouzbékistan, Sogda Tours, une autre opération, totalement différente. Ainsi, en 2014, le Groupe Salaün a financé l’achat de 2500 mûriers qui ont été plantés dans la ferme "Boghi Shahzizoda", sur la commune de Sazagan, à une quarantaine de kilomètres dans le sud de Samarcande. Objectif : cultiver des cocons de chenille pour en tirer du fil à soie. Dans la ferme, a été installé un atelier de tissage afin de produire des tapis de soie ; une opération qui a permis l’emploi de salariés agricoles chargés de la culture et de l’élevage des vers à soie et l’emploi de tisseuses pour la fabrication des tapis.
Depuis 2019, l’attention se porte sur Qorateri, un village proche de Samarcande, qui accueille 1 500 habitants. L’opération de tourisme solidaire, initiée par le Groupe Salaün, a pour objectif, grâce à l’accueil des groupes de voyageurs, de créer des emplois, d’améliorer la vie quotidienne des villageois et d’aider cette population à conserver son cadre de vie traditionnel.
Après avoir découvert le patrimoine architectural de Samarcande, les visiteurs de nos circuits en Ouzbékistan peuvent découvrir, hors des sentiers battus, l’extraordinaire richesse du patrimoine humain de cette région en partageant avec les villageois leurs traditions culinaires, agricoles et artistiques. Notons que les groupes ont aussi l’occasion de visiter l’école de Qorateri dans laquelle l’accueil des enfants est également amélioré grâce à cette opération solidaire (construction de locaux, apport de matériel, aménagement de structures sportives).
Vietnam depuis 2010
Les actions de tourisme solidaire du Groupe Salaün au Vietnam sont parmi les plus anciennes. Elles remontent à 2010 et avaient pour objet une école de Can Tho, Le Binh. En 2011, Salaün Holidays, en collaboration avec son partenaire vietnamien, "Image Vietnam", a entièrement financé et mis en oeuvre la construction d’une grande salle de classe et participé à la réintroduction de l’enseignement du français dans cet établissement. Les deux partenaires ont ensuite décidé, entre 2013 et 2014, de porter leurs efforts sur l’orphelinat de Hoa Maï, créé en 1992.
L’aide du Tour Opérateur et "Image Vietnam" a permis notamment la modernisation de la cuisine, la rénovation du plafond du dortoir et des sanitaires des garçons.
En 2015, c’est dans un nouvel orphelinat de Huong Duong que le programme de tourisme solidaire autour des enfants du Mékong s’est poursuivi avec de petits aménagements et la mise en place pour les enfants d’une classe de Vovinam Vietvodao (arts martiaux du Vietnam). Anglais, Maths, Physique... Depuis 2017, des cours supplémentaires sont également financés pour l’enseignement des enfants.
En 2020, un nouveau projet a vu le jour : le terrain vague situé près de l’école a été transformé en une aire de jeux pour les enfants.
Parallèlement, le tour-opérateur a mis en place en janvier 2016 une autre opération solidaire au Nord du Vietnam, dans un village de la province de Hoa Binh, composé de minorités Muong. L’objectif est double : aider d’une part ces minorités à conserver leur culture (danse, musique, habits traditionnels) et apporter d’autre part une aide matérielle aux familles. Toilettes modernes, matelas, draps, moustiquaires... Grâce à ces équipements, les familles peuvent proposer aux voyageurs un service : "nuit chez l’habitant"; une formule de plus en plus prisée. Ce projet phare de tourisme solidaire se révèle comme une véritable source d’échange et de soutien pour ces populations qui sont heureuses d’accueillir des voyageurs au coeur de leur patrimoine culturel et de leur faire découvrir leurs us et coutumes. Ces moments au village laissent aux voyageurs un sentiment d’immersion authentique dans la vie des peuples des montagnes, loin des routes touristiques et au coeur de paysages préservés.
Inde depuis 2011
En Inde, le Groupe Salaün a commencé à soutenir des opérations de tourisme solidaire en collaboration avec son partenaire, Ker India, dès 2011. Cette première action avait pour objectif de soutenir l’école traditionnelle d’Achrol, un village de paysans dans le Rajasthan. A l’école, des enfants de 4 à 14 ans étudiaient dans un environnement pédagogique de qualité, encadrés par des enseignants compétents et motivés. Mais les conditions de vie dans l’école restaient rustiques. Le mobilier et le matériel scolaire faisaient défaut, les enfants étudiaient à même le sol... L’intervention du Groupe Salaün a alors permis le financement de la construction d’une petite cantine, d’un toit, l’aménagement de deux classes supplémentaires ainsi que l’acquisition de petit matériel. Un petit bâtiment pour accueillir la direction de l’école a également été édifié.
L’école d’Achrol est visitée par les participants aux circuits "L’Inde du Nord, Le Rajasthan", "L'Inde du Nord et la vallée du Gange", "L’Inde, du Nord au Sud", "Trésors des Maharadjahs", "Inde et Népal". Ces visites sont très riches en échanges entre les touristes et les habitants d’Achrol. Sur la proposition d’Arun Seth, Président de Ker India, il a été décidé de mener une opération similaire dans la seconde école du village qui connaissait les mêmes problématiques que la première école. De tels projets contribuent à combler le fossé qui sépare les écoles privées accessibles uniquement aux familles aisées et les petites écoles publiques de campagne. L’enjeu est capital : pour trouver demain sa place dans une Inde en plein développement, il faudra disposer d’une solide éducation.
Cette journée solidarité à Achrol est complétée par une visite du village, avec sa rue marchande typique, puis par une soirée au village hôtelier voisin, créé par Arun Seth. Les participants sont initiés à la cérémonie du thé ou à la cuisine indienne (préparation de galettes indiennes "Chapati" ou de thé indien "T’Chai"). Habillés selon la coutume locale, ils profitent ensuite d’un délicieux cocktail avant de prendre part à un diner traditionnel. Ces animations (proposées sous réserve de bonnes conditions climatiques) sont assurées par les habitants du village.
Afin de réduire l’empreinte carbone des voyageurs sur place, Ker India et le Groupe Salaün ont décidé de planter 1000 arbres sur place dont 300 ont déjà été plantés en 2019.
Madagascar depuis 2013
Amitié Madagascar Bretagne, association loi 1901 existe depuis 2001. Son objet vise le développement des populations Malgaches et plus singulièrement l’accès à l’eau et à l’assainissement. Ainsi chaque année ce sont entre 40 et 50 installations hydrauliques qui sont installées et qui bénéficient à 10 / 12 000 habitants selon les situations. L’association AMB s’implique aussi sur les secteurs de l’éducation, de la santé et de formation des jeunes en milieu rural. Le dispositif intègre un réseau significatif d’adhérents, personnes physiques et personnes morales et bénéficie d’une collaboration étroite et fructueuse avec les collectivités territoriales. Sur la base d’un accord de siège avec les autorités Malgaches depuis 2004, AMB bénéficie d’un réseau de collaborateurs à Madagascar engagés pour mettre en oeuvre les différents programmes. Depuis 2013, le Groupe Salaün s’implique dans cette dynamique en soutenant financièrement l’association et en ayant monté avec elle un circuit solidaire : "Madagascar autrement".
Le parcours permet notamment de gouter aux charmes de la Côte Est de la Grande Île et de découvrir cette magnifique région parcourue par le Pangalanes. Il est aussi possible de constater les réalisations concrètes de l’association et en particulier le Centre de Promotion Rurale de Mahasoa près de Fénérive Est. Ce centre vise à doter les jeunes Malgaches d’une formation pratique et les accompagner, à l’issue de cette dernière dans la vie active. Sur plusieurs circuits, une journée est aussi organisée à Ambatomanga, village des Hautes Terres, à 50 km d’Antananarivo. Ici la Coopérative FI, partenaire de longue date d’AMB, valorise la production laitière de 400 éleveurs et développe depuis quelques années un outil performant de tourisme en milieu rural ; une initiative qui génère une véritable dynamique économique et sociale dans cette région.
Parallèlement, le Groupe Salaün soutient l’association Echanges et Coopération, dont les actions visent au développement de Madagascar, là encore dans les domaines de l’éducation et de la santé, de l’eau et du développement économique. Ainsi l’orphelinat Sandratra, proche de la capitale, accueille de très jeunes enfants en grande difficulté, plus de 200 au total. Depuis 2016, l’aménagement de puits, d’un château d’eau et le branchement général apportent confort, sécurité et hygiène à tous les jeunes pensionnaires. Le soutien du Groupe Salaün à Echanges et Coopération ouvre de nouvelles perspectives pour faire reculer misère et pauvreté : ouverture d’une classe maternelle, promotion de l’aviculture et surtout, installation de puits modernes dans chaque quartier d’Ambohijanaka, commune périphérique d’Antananarivo.
Pérou depuis 2014
Initié en 2014, ce projet solidaire concerne un groupe de femmes tisseuses de la communauté Amaru, sur les hauteurs de Pisac, dans la région de Cusco. Le projet, que soutient le Groupe Salaün a pour but de contribuer à augmenter le revenu des familles, à mettre en valeur les textiles traditionnels et à permettre une revalorisation du savoir-faire traditionnel. Freddy et sa femme Elizabeth, membres de la communauté Amaru, ont créé une association "Inka Rakay" et gèrent le projet. L’association compte à ce jour 9 femmes veuves ou mères célibataires de la communauté et a vocation à s’élargir. L’argent versé a permis, dans un premier temps, de rénover les infrastructures pour l’accueil des touristes : construction de 2 préaux et d’une salle à manger, achat de vaisselle et de casseroles, construction de 3 toilettes. Il a également permis d’acheter de la laine et une machine à coudre pour effectuer les finitions.
Les clients du Groupe Salaün sont accueillis dans le village au son de la musique autochtone et chaque personne se voit remettre un collier de fleurs ainsi qu’un habit traditionnel de la communauté ; par la suite, les voyageurs assistent à une démonstration de la teinture naturelle de la laine et du tissage.
A la fin de la visite, un temps libre permet aux voyageurs d’acheter les différentes pièces fabriquées par les femmes. La laine, les teintures et la machine à coudre étant achetées, les revenus des objets vendus aux touristes reviennent entièrement aux membres de l’association. Elles ont d’ailleurs décidé d’utiliser leurs bénéfices pour louer un local à Pisac, dans la vallée, où passent beaucoup plus de touristes, afin d’augmenter encore leurs revenus.
Fort du succès rencontré lors de ces deux premières années, l’association a initié deux nouvelles actions en 2015 et 2016 : des cours de couture pour les femmes, avec des tisseuses venues de Chinchero, un village voisin, où l’on trouve des tisseuses expertes, et la construction d’un musée de la pomme de terre destiné aux touristes visitant le village. Ce musée présente quelques-unes des 5000 variétés de pommes de terre existant au Pérou ainsi que les outils nécessaires à leur cueillette et à leur culture.
Afrique du Sud depuis 2016
L’école primaire J.S. Mpanza porte le nom du fondateur du quartier de Soweto. Elle a été ouverte en 1974 dans l’un des quartiers les plus pauvres du township le plus célèbre d’Afrique du Sud, dans la banlieue de Johannesburg.
Ses effectifs avaient fortement baissé dans les années 2000. En cause notamment, une équipe de direction peu motivée et, surtout, des locaux en très mauvais état. En 2007, il n’y avait plus que 270 élèves à l’école. Aujourd’hui, l’équipe pédagogique a changé et est très impliquée dans le fonctionnement du collège qui reçoit désormais 633 élèves de 3 à 13 ans, dans des conditions d’accueil convenables. L’établissement dispose aussi d’une crèche.
Cette école a un rôle social très important dans le township, en plus de sa fonction éducative. Elle offre par exemple le petit déjeuner et le déjeuner aux élèves.
Cette école, le Groupe Salaün la soutient, depuis 2016. Tous les participants aux circuits en Afrique du Sud y sont accueillis chaleureusement par l’équipe pédagogique et par les élèves, l’occasion d’échanges avec les jeunes de Soweto dont le sourire est le symbole des espoirs de tout un continent. Le soutien apporté à l’école par le Groupe Salaün a permis notamment l’achat de matériel pédagogique et ludique (ordinateurs portables, uniformes, djembés, tambours...) et d’une photocopieuse pour les enseignants. La pose d’un revêtement sur les cours de l’école est actuellement en cours et sont en projet pour cette année : l’achat de matériel pour la cuisine et de bancs et de tables pour créer un espace dédié à la restauration des élèves le midi.
Si pour des raisons exceptionnelles, la visite de l’école ne pouvait être assurée, les participants aux circuits se verront proposer une rencontre avec les membres d’une association de jeunes de Soweto, l’association KYP.
Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, d’offrir de petits cadeaux (crayons, échantillons, porte-clés...) aux personnes que vous rencontrerez lors de la visite de nos opérations solidaires.